Une histoire personnelle
Ma vie professionnelle a commencé en 1981, l’année de l’arrivée au pouvoir de François Mitterand. Le début d’une ère passionnante où la politique et l’idéologie allaient se confronter à la dure réalité du monde économique et de l’entreprise. Une ère qui, en 1990, a aussi assisté, incrédule, à la chute du mur de Berlin… Un tremblement de terre dont on subit encore les violentes répliques aujourd’hui en 2022.
Après 25 ans de direction financière, dans des organisations de toutes tailles, en France comme à l’étranger, au sein d’entreprises familiales comme de groupes multinationaux, j’ai acquis deux convictions simples mais essentielles :
– les femmes et les hommes de toutes cultures sont capables de communiquer et de coopérer dès lors que certains obstacles empêchant de comprendre le point de vue de l’autre sont surmontés et que la confiance est établie.
– les individus, comme les entreprises, ont du mal à formuler leurs savoirs, leurs savoir-faire et leur savoir- être et, surtout, à les partager et à les transmettre.
Ma carrière de manager dans la finance m’a souvent amené à faire l’interface entre des cultures, des langues, des maturités techniques, organisationnelles ou professionnelles, différentes. Mais traduire en chiffres la réalité – et inversement – est une autre façon de faciliter le dialogue et le travail collaboratif qu’il ne faut pas négliger.
Combien de fois m’est-il aussi arrivé de découvrir, au sein d’une grande entreprise, que le problème qui m’avait contrarié pendant des mois, voire des années, avait déjà été résolu dans une autre filiale depuis longtemps. Défaillance de la transmission et du partage ; perte de temps. Combien de fois les dysfonctionnements entre services se sont résolus en faisant découvrir aux parties prenantes le métier de leurs collègues….
Aussi quand mon Groupe, multinational, a décidé de créer une Université d’Entreprise ai-je répondu “présent” avec enthousiasme. J’ai donc créé, puis dirigé cette Université d’Entreprise pendant 13 ans. Ce fut une expérience extraordinaire dans un “laboratoire géant” regroupant près de 20 000 employés, une centaine de sites, dans une quarantaine de pays, couvrant une vingtaine de langues et encore plus de cultures.
Je considère aujourd’hui qu’il est de mon devoir de partager le plus largement possible ce que j’y ai appris, en vue de favoriser le développement des individus et des groupes sociaux, à toutes les échelles.
A chacun de puiser dans cette université virtuelle les “pépites de savoir” qui lui seront éventuellement utiles…
Recevoir, Enrichir, Transmettre… Cette édifiante devise des Compagnons du tour de France, ces artisans médiévaux qui bâtirent nos cathédrales, traduit le choix fondamental qu’ils firent face aux “savoirs” et aux “savoir-faire” : celui de l’amélioration continue, du partage et de la transmission, individuelle et collective. Mais le Compagnonnage ne se limitait pas à la connaissance et se souciait également du développement de l’individu, le “savoir-être”. Quoi de plus exigeant que de quitter sa famille, sa région, parfois même son pays pour aboutir, à la suite de multiples expériences humaines et professionnelles, à la production d’un chef-d’oeuvre ? Une production qui synthétisait toute la science reçue de la longue chaîne des générations précédentes, de leurs succès et de leurs échecs, celle moissonnée en sillonnant toutes les régions de France, auxquelles s’ ajoutait la propre créativité du compagnon. Parcours géographique et professionnel, d’apprenti à compagnon, puis à maître. Le chemin de toute une vie, couronné par un chef-d’oeuvre reconnu par ses pairs.
L’aventure d’une profession
Le partage du savoir, l’art de sa transmission et la faculté de faire grandir la masse des connaissances ont toujours été un sujet de préoccupation tant pour les politiciens que pour les élites et pour les peuples. BG17 Consulting s’inscrit dans une longue chaîne de transmission.
La réponse que les sociétés vont apporter au partage du savoir va prendre une multitude de formes en fonction du contexte démographique, culturel ou politique et de la technologie disponible : le gymnasium dans la Grèce Antique, les abbayes de l’époque carolingienne auxquelles succèderont les universités qui fleurissent en Europe à partir du XIe siècle avec une prolifération dès le XIIIe. Et que dire de la révolution introduite par l’invention de l’imprimerie au XVe siècle et celle du monde digital et virtuel au XXe !
Pourtant, le défi et l’ambition n’ont guère changé. “Connais-toi toi-même” l’injonction de Socrate nous interpelle encore aujourd’hui ; sept siècles plus tard, la culture grecque inspire encore la dixième des satires de Juvénal “mens sana in corpore sano” ; encore quatorze siècles et Rabelais nous mettra toutefois en garde : “ science sans conscience n’est que ruine de l’âme” ! … 2000 ans d’un lent mûrissement de la pensée sur la formation et le développement d’hommes libres et responsables…
Le partage du savoir s’engouffre peu à peu dans tous les interstices que lui offre notre société. Des clans et des familles, l’art de transmettre passe au gymnasium, aux monastères, aux universités, aux écoles, et aujourd’hui à l’internet.
La relation maître-disciple, plurimillénaire, a été profondément malmenée par l’arrivée du livre, puis par celle de l’audio-visuel. L’autorité des institutions académiques a volé en éclat avec l’explosion d’internet. Il semble parfois même, aujourd’hui, qu’on a ramené la science à une question d’opinion.
Alors que reste-t-il du savoir et de sa transmission ? Comment la Société développe-t-elle des hommes libres et responsables dans ce brouhaha médiatique ?
C’est la même réponse depuis des siècles.
Il reste : le maître, et le savoir.
Il reste le parcours exigeant de l’apprenti et du compagnon pour devenir maître. La volonté d’apprendre et de comprendre.
Il reste la volonté de quelques-uns de partager leur savoir et de développer des individus, autonomes, sensés et responsables.
Il reste la confiance des élèves dans l’intégrité du maître et dans la validité de son savoir.
Il reste la soif d’apprendre et de grandir.
Internet nous offre une tribune… BG17 est une des nombreuses portes qui permettent aujourd’hui aux individus de s’ouvrir à de nouveaux champs d’investigation et de développement, d’explorer le monde de l’entreprise, celui de l’économie-politique, des cultures…
Bon voyage… hors des sentiers battus !
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